Par Marcel Dezogno
Touba, le 31 octobre 2025 – La ville de Touba a été frappée par un drame, ce jeudi 31 octobre 2025, avec le décès tragique d’un membre de la Gendarmerie nationale. Le Maréchal des Logis Yapi Yapo Maxime, en service à l’Escadron de Touba, a mis fin à ses jours par arme à feu, utilisant son fusil d’assaut de type AK-47 aux alentours de 23 heures.
L’origine de ce geste désespéré semble trouver sa source dans une mesure disciplinaire survenue plus tôt dans la journée. Assigné au service de piquet, le militaire s’était vu reprocher un retard à reprendre son poste après son temps de restauration. Face à cet écart, sa hiérarchie, avec l’aval de l’officier de permanence, avait pris la décision de le sanctionner par une garde.
Personne n’aurait pu soupçonner que cette réprimande précipiterait une telle issue. Quelques instants à peine après avoir été notifié de sa punition, le MDL Yapi s’est dirigé vers la guérite de l’entrée principale de l’unité. C’est à cet endroit même qu’il a, dans un ultime et funeste geste, retourné son arme contre lui, se tirant une balle en pleine tête et succombant sur-le-champ.
Aussitôt alertées, les autorités compétentes se sont mobilisées. Le Médecin Chef de la Garnison et le Médecin légiste de la Gendarmerie se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage. Conformément aux procédures, la dépouille a ensuite été confiée aux services des pompes funèbres, tandis qu’une enquête approfondie était immédiatement ouverte afin d’élucider les circonstances exactes et les motivations profondes de cet acte.
Au-delà de la simple chronique d’un fait divers, ce tragique événement jette une lumière crue sur la détresse psychologique qui peut, parfois, submerger les femmes et les hommes des forces de l’ordre. Il invite à une réflexion urgente sur les conditions de travail éprouvantes et la nécessaire prise en compte du bien-être mental au sein des institutions dédiées à la sécurité.
