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Presse : l’UNJCI s’élève contre l’impunité face aux crimes contre les journalistes

Jean-Claude Coulibaly, président de l’UNJCI

Par Marcel Dezogno

​Abidjan– Ce 2 novembre 2025, marquant la Journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), à travers un communiqué signé de son président Jean-Claude Coulibaly, a fait entendre sa voix avec une solennité poignante. Par une déclaration ferme et articulée, l’Union s’est associée à la communauté mondiale pour lancer un rappel vibrant de la nécessité impérieuse de sanctuariser la sécurité des professionnels des médias et de démanteler l’inacceptable rempart de l’impunité qui protège encore trop souvent les auteurs de violences à leur encontre.

​L’information, un droit qui ne devrait pas coûter la vie

Informer, mission essentielle à l’épanouissement des sociétés, ne saurait jamais être un châtiment capital, relève l’Union des journalistes. Et pourtant, l’UNJCI le déplore : dans de trop nombreuses contrées, des journalistes sont toujours la cible d’intimidations, d’agressions brutales, d’incarcérations arbitraires ou, pire, sont fauchés dans l’exercice de leur devoir. Leur seul crime réside dans l’accomplissement de leur sacerdoce : dire la vérité, dévoiler les faits, et servir inconditionnellement le droit fondamental du public à une information libre et vérifiée.
​L’UNJCI s’incline avec un respect profond et une infinie tristesse devant la mémoire de tous les journalistes, Ivoiriens comme étrangers, dont l’existence a été brisée alors qu’ils veillaient à l’exercice de leur fonction.
​Elle adresse sa solidarité la plus fervente à leurs familles endeuillées, à leurs rédactions éprouvées, ainsi qu’à l’ensemble des consœurs et confrères qui, souvent au péril de leur intégrité physique et psychologique, continuent de brandir l’étendard de la liberté d’informer.

Sur ce registre, l’Union réaffirme avec une gravité absolue que l’impunité des crimes commis à l’encontre des journalistes constitue une atteinte frontale et inqualifiable à l’architecture de la démocratie et de l’État de droit.
​Dans cette perspective, l’UNJCI lance un appel pressant aux autorités judiciaires : il est impératif de poursuivre avec la diligence la plus extrême toutes les enquêtes relatives à ces crimes odieux, afin que la justice, ce pilier de notre pacte social, soit pleinement rendue. Ceci est une condition sine qua non pour que de tels actes ne puissent jamais plus se reproduire.

​Vers un engagement concret et pérenne

​Parallèlement à cette exigence de justice, l’UNJCI exhorte l’ensemble des organes de presse, les associations professionnelles et les partenaires internationaux à redoubler de vigilance et d’efforts conjugués. Il s’agit de renforcer la sécurité opérationnelle des journalistes, de promouvoir sans cesse une éthique rigoureuse dans la pratique du métier et de consolider la solidarité indispensable au sein de la profession.
​La défense de la liberté de la presse et la protection des journalistes ne doivent en aucun cas se réduire à de simples slogans éphémères. Ces principes doivent être incarnés par des engagements concrets, traduits en actions substantielles, en lois protectrices et en politiques publiques vigoureuses et pérennes.
​En cette journée de réflexion et de mobilisation, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, par la voix de son Président, Jean-Claude Coulibaly, renouvelle son engagement indéfectible à œuvrer sans relâche pour l’instauration d’un environnement médiatique sûr, affranchi de toute contrainte, et respectueux de la dignité humaine.
​Justice pour les journalistes, c’est avant tout justice pour la vérité.
​Pour une presse libre et protégée, un gage essentiel d’une démocratie vivante et éclairée.

Woyaah ! La rédaction

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